Écouter les secondes glisser l’une sur l’autre,
accompagner leur jeu, les laisser cheminer.
Et tout devient plus large, infini, accueillant.
Les secondes s’effacent à leur façon, gouttes qui s’écarquillent sans jamais éclater.
Et s’ouvre la douceur, un bain fluide, moelleux,
engage sa promesse et s’écoule déjà,
se donne, encore,
presque.
Prendre le temps.
Pour ce qu’il est.
Un passager indifférent,
une ligne là-bas,
crête de vie qui se dessine et fuit vers l’horizon.